Hydra

Plonge dans l'aventure avec la mission Hydra

Le Lore

La planète bleue. Notre Terre, âgée de 4,567 milliards d'années, après des millénaires de tolérance silencieuse, s'est éveillée. Elle a décidé, enfin, de réclamer ce qui lui appartenait. Après 5 000 ans d'exploitation humaine, de blessures infligées à chaque forêt rasée, chaque océan empoisonné, chaque écosystème brisé, la nature a repris le dessus.

La surface de la Terre est désormais une terre interdite, un désert irradié par les rayons du soleil. La couche d'ozone, autrefois bouclier protecteur, n'est plus qu'un voile déchiré. La vie telle que nous la connaissions est devenue impossible là-haut, sur cette terre dévastée par nos propres erreurs. Les océans, gonflés de toutes les glaces fondues, engloutissent les côtes et submergent les villes disparues. Ce que nos ancêtres appelaient le réchauffement climatique n'est plus un simple terme dans des livres d'histoire effacés par le temps, mais une réalité qui s'impose, implacable.

L'eau. Cette immensité glacée est notre seul refuge. Mais elle est aussi notre prison, une muraille liquide qui nous isole et nous oppresse. En dessous de la surface, dans les profondeurs où s'enfoncent nos bases sous-marines, nous subsistons en survivants, réduits à une existence d'acier et de machines. À travers les hublots de nos abris métalliques, nous percevons parfois des ombres qui glissent dans l'obscurité, des créatures immenses, d'une puissance écrasante, comme les vestiges d'une mythologie qui aurait pris vie. Ces monstres marins ne sont autres que les descendants des cétacés, les baleines et les dauphins d'autrefois, transformés, évolués au fil des siècles, modelés par une planète en mutation.

Là où il y avait de la grâce et de la douceur dans les océans, il n'y a plus que force et hostilité. Les créatures des profondeurs ont muté, gagnant en taille, en résistance, comme pour rappeler aux survivants humains que la Terre n'est plus la leur, qu'elle ne l'a jamais été. Ces créatures sont les gardiennes d'un royaume qui nous échappe, souveraines d'un territoire que nous ne faisons qu'habiter par tolérance, prisonniers de leur monde.

Lorsque les premiers signes de cette apocalypse se firent sentir, les meilleurs scientifiques de notre espèce, dans un ultime sursaut, ont construit des abris sous-marins. Des structures de métal, capables, croyaient-ils, de résister aux assauts des créatures et aux mutations du monde extérieur. Mais ces avant-postes, conçus dans la précipitation et l'urgence, n'ont pas survécu aux épreuves du temps. La plupart des architectes, des ingénieurs, des ouvriers, ont péri dans cet ouvrage insensé, se sacrifiant dans l'espoir que, quelque part, l'humanité puisse trouver refuge dans les profondeurs.

Nous sommes les héritiers de cet espoir, trois siècles après les premières bases. siècles passés dans l'ombre, enfouis dans l'obscurité des abysses, coupés de la surface, forcés de contempler, impuissants, la lente transformation de la planète bleue. Mais au fond de cet exil marin, une rumeur se propage, murmurée dans les couloirs métalliques de l'I.N.T. : la mission HYDRA, une mission abandonnée depuis longtemps, oubliée pour sa dangerosité, refait surface dans les esprits. HYDRA, un nom comme un appel, un souvenir tenace. La mission d'HYdrographie de Détection et de Recherche des Anomalies.

HYDRA n'a qu'un seul but, audacieux, insensé : percer les mystères de ce monde marin, comprendre ses secrets, et, peut-être, identifier une solution qui permettrait à l'humanité de survivre. Qui sera assez fou pour reprendre cette mission ? Qui osera se jeter dans ces ténèbres, affronter les colosses des profondeurs et les secrets qu'ils protègent jalousement ? Seuls les plus audacieux, les plus désespérés, ou peut-être les plus fous, répondront à l'appel.